Zoom sur les "family offices

Zoom sur les « family offices

Jadis réservés à une poignée de riches familles, ces professionnels de la gestion du patrimoine familial se sont ouverts à une cible plus élargie. Revue de détail des services proposés. Il y a des coups de projecteurs dont certains aimeraient se passer. Alors que les acteurs du « family office » cultivent la discrétion, leur activité a fait l’année dernière les gros titres de la presse : dans l’affaire Woerth-Bettencourt, l’épouse de l’ancien ministre était en effet salariée du « family office » de la première fortune de France. « Le seul point positif est que cela a montré qu’il fallait une entente familiale pour disposer d’un family office qui fonctionne », note Josée Sulzer, présidente de l’Association française du family office (Affo) et directeur des affaires financières et des participations au sein de la holding familiale du Groupe Dassault.

Et pour cause ! Le métier implique de pouvoir réunir autour de projets patrimoniaux aussi divers soit-ils, un minimum de deux générations familiales « et bien au delà pour prendre l’exemple d’une fortune de la sidérurgie du début du XXe siècle », ajoute Josée Sulzer.

Nés outre Atlantique à la fin du XIXe siècle, à l’initiative de grandes familles dont les Rockefeller, les « family offices » (littéralement bureau de famille) sont devenus peu à peu moins élitistes. « Les structures dédiées à une seule famille ont traversé les décennies, résume Renzo Evangelista, directeur du « family office » à La Compagnie financière Edmond de Rothschild Banque. Certaines se sont ouvertes à d’autres familles pour devenir des établissements bancaires ou des multifamily offices privés. »

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