Cette année, les Français ont moins placé d’argent que d’habitude et se sont rabattus sur les placements immédiatement mobilisables.
Et si les Français, tétanisés par la crise, se détournaient pour de bon de l’assurance-vie? Alors que l’argent versé sur les livrets A et les comptes courants n’a jamais été aussi élevé (130 milliards d’euros en 2020, selon la Banque de France), l’assurance-vie ne connaît pas le même sort.
Depuis le début de l’année, les Français ont, en effet, moins placé d’argent qu’ils n’ont retiré. Une première depuis de longues années. Le confinement a particulièrement pesé. Les établissements bancaires, de loin les principaux collecteurs, ont fermé ou limité leurs échanges avec leurs clients.
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Ce n’est pas la seule raison de la désaffection. Dans un contexte de crise, les Français privilégient les placements immédiatement mobilisables. Or l’assurance-vie n’est pas perçue comme très liquide. «C’est un produit de transformation de l’épargne, pas d’attente comme le sont les livrets A ou les dépôts à vue», souligne Hugues Aubry, directeur de l’épargne et de la gestion de patrimoine chez Generali. Résultat,
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