Catastrophes naturelles : les primes d’assurance vont exploser en Europe

Catastrophes naturelles : les primes d’assurance vont exploser en Europe

Catastrophes naturelles : les primes d’assurance vont exploser en Europe

Angela Merkel l’a annoncé le 10 août, la reconstruction à la suite des inondations va coûter très cher en Allemagne. Un plan fixé à 30 milliards d’euros y sera d’ailleurs consacré, alors qu’au moins 190 personnes ont perdu la vie à la mi-juillet. Un coût pour l’État mais également pour les assureurs, rapportent Les Echos qui s’appuient sur les données du réassureur allemand, Munich Re. Car si le marché européen a connu une certaine stabilité au niveau de ses prix ces dernières années contrairement au marché américain, davantage sujet aux catastrophes naturelles, cela devrait changer très prochainement.

Les inondations qui ont eu lieu en Allemagne et en Belgique en juillet devraient entraîner un effet domino. Pour Munich Re, l’impact serait colossal : plus de 500 millions d’euros sur ses comptes. Une situation qui fait dire à son directeur financier que ces inondations vont « entraîner un rattrapage en Europe, de sorte que les tarifs augmenteront plus que ce que nous avons vu dans le passé ».

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13 milliards d’euros de pertes

Mauvaise nouvelle en vue donc pour les clients car les assureurs européens sont dans le rouge. Ainsi, selon le directeur général de Catastrophe Insight interrogé par Les Echos, 2021 sera « une des années les plus coûteuses que les assureurs européens auront connue pendant des années ». Evaluation des dégâts : pas moins de 13 milliards d’euros de pertes, qui seraient à imputer de moitié aux catastrophes naturelles de cette année. Car outre les inondations en Europe de l’été, il faut y ajouter la sécheresse du printemps et celle de cet été encore une fois où les incendies ravagent de nombreux pays, de l’Italie à la Grèce, en passant par la Turquie.

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Jamais donc depuis plus de 20 ans, les assureurs avaient accusé de telles pertes. Pour se justifier de futures hausses, les professionnels du secteur estiment qu’ils sont là pour « absorber des événements extrêmes de temps à autre » mais pas autant. Reste à connaître désormais les conséquences de ces pertes pour les clients. Pour le moment, il est trop tôt pour le dire et il faudra encore attendre quelques mois avant de mesurer les effets globaux, puisque d’autres intempéries pourraient advenir en Europe. Si les inondations coûtent « moins cher » aux assureurs que des feux de forêt, leur tendance à la hausse inquiète. De plus en plus décident de réduire leur couverture d’assurance face à une urbanisation qu’ils considèrent parfois comme déraisonnée.

Source Capital.fr

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