NOS CONSEILS – L’immobilier s’affirme de plus en plus comme une alternative au fonds en euros. Les sociétés civiles immobilières (SCI) spécialement calibrées pour l’assurance-vie ont le vent en poupe et drainent une grosse part de la collecte.
On le sait, l’assurance-vie est un vrai couteau suisse. Elle propose un éventail de supports financiers, tout en offrant une fiscalité douce et une transmission à peu de frais. Ce qu’on sait moins, c’est que l’immobilier est en train de prendre une place prépondérante à l’intérieur de cette enveloppe. Et vient de plus en plus concurrencer le fonds en euros, placement chéri des Français, mais dont les rendements s’étiolent d’année en année. Ils seront probablement inférieurs à 1 % en moyenne en 2021. «L’immobilier au sein d’un contrat d’assurance-vie est une vraie alternative au fonds en euros», souligne Jérémy Schorr, directeur commercial du courtier Primaliance.
À lire aussiComment mettre son épargne au service de la planète?
La pierre papier pèse aujourd’hui près de 30 % de la collecte en unités de compte, ces supports financiers très diversifiés, censées doper la rentabilité d’un contrat d’assurance-vie.
Comment l’expliquer? Tout d’abord, par les rendements. Ce placement offre une rentabilité stable dans le temps autour de 4 % nets par an. Ensuite,