Encore un franc succès du Livret A au mois d’avril

Encore un franc succès du Livret A au mois d’avril

Encore un franc succès du Livret A au mois d’avril

La crise sanitaire a, semble-t-il, ancré l’habitude des Français de mettre beaucoup d’argent de côté. Comme le rapportent Les Échos en avril, près de 3 milliards d’euros supplémentaires ont été déposés sur des Livrets A, selon les statistiques publiées vendredi 21 mai par la Caisse des Dépôts et des Consignations. Comme le souligne Le Monde, le livret défiscalisé atteint un nouveau record à 341,5 milliards d’euros.

Ce n’est pas un mois comme les autres : c’est la troisième plus grosse collecte pour un mois d’avril enregistrée depuis onze ans. Cela est vrai pour le Livret A, mais pas que. Le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) est également concerné par ce franc succès d’épargne. À eux deux, comme le soulignent nos confrères des Échos, ces deux supports qui offrent un rendement de 0,5%, sûrs et faciles à renflouer ou à ponctionner par les épargnants en cas d’aléas de la vie quotidienne, ont attiré près de 3,8 milliards d’euros au mois d’avril.

Le mois d’avril 2020 a cependant été autrement plus riche en termes d’épargne. Alors que l’économie française était quasiment à l’arrêt en raison du confinement national, la consommation des ménages a connu une chute historique. À l’époque, les deux livrets cités plus haut avaient drainé quelque 7,4 milliards d’euros, presque le double de cette année.

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L’épargne-Covid sera déterminante pour la croissance

Le mois de mai sera observé avec une grande attention par les économistes. En effet, c’est au cours de ce mois que les restrictions sanitaires se sont desserrées, avec la réouverture des terrasses des cafés et restaurants, mais également des salles de cinéma et de certains lieux de culture.

Le 14 avril, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) avait publié des prévisions optimistes : « L’épargne-Covid des ménages, accumulée sur deux ans, va représenter environ 160 milliards, soit plus de 10 points de leur revenu annuel. » L’OFCE soulignait cependant dans sa note que « bien qu’inégalement répartie, la mobilisation de cette épargne vers la consommation ou au contraire sa thésaurisation pour motif de précaution va être déterminante pour le scénario de croissance de 2022 ».

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Source Capital.fr

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