La Boutique des placements, ce nouveau concept qui veut vous aider à mieux épargner

La Boutique des placements, ce nouveau concept qui veut vous aider à mieux épargner

La Boutique des placements, ce nouveau concept qui veut vous aider à mieux épargner

Capital : Vous lancez ce jeudi 10 septembre la Boutique des placements. Quel en est le concept ?

Raphaël Oziel*: Cette offre est simple et part d’un constat : les meilleurs placements du marché doivent être plus accessibles au grand public. Aujourd’hui, cette proximité, ce sont les agences bancaires. Les conseillers y vendent des placements uniquement “maison”, des crédits, de l’assurance, de la prévoyance, des alarmes… Bref, une banque propose trop de produits, avec une qualité inférieure à ce que l’on peut trouver en deux clics sur Internet. On est donc sur du “Mass Market”. Sur l’assurance vie, ces établissements ne proposent pas les contrats de leurs filiales alors que ce sont leurs meilleurs produits. Par exemple : Fortuneo appartient au Crédit mutuel Arkéa mais vous ne pouvez pas souscrire leur contrat d’assurance vie au sein des agences du Crédit mutuel. Même chose pour Boursorama, filiale de la Société générale : vous ne pouvez pas souscrire leurs placements Internet en agence. En immobilier, où les banques ne proposent que leur SCPI “maison”, qui n’est pas forcément la meilleure d’ailleurs, il est très compliqué d’obtenir un financement pour bénéficier des SCPI de son choix. Il faut donc se tourner vers des spécialistes.

Le concept de la Boutique des placements, c’est au contraire d’attirer les épargnants avec les meilleurs produits du marché. En résumé, sélectionner les meilleurs produits et muscler la relation avec du conseil.

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Capital : Une de vos particularités est de prodiguer à la fois un conseil en ligne mais également physique. Comment cela va-t-il se matérialiser ?

Raphaël Oziel : Nous allons tout d’abord démarrer sur Internet comme l’ont fait des marques dans d’autres secteurs d’activités, je pense par exemple à la marque de vêtements Sézane. Et dans un second temps, il y aura un relais physique avec la création de boutiques dans les grandes villes de France.

Capital : A quel profil d’épargnant s’adresse la Boutique des placements ?

Raphaël Oziel : A tout le monde, sans exception. Il faut que l’épargne soit mieux expliquée. A chaque âge, on a des devoirs. Globalement, ce que je propose, c’est une “to-do list” de l’épargne. Ouvrir un contrat d’assurance vie avec des versements programmés pour préparer les études de ses enfants; comprendre que lorsque l’on est en activité professionnelle, le meilleur placement c’est le crédit pour faire de l’investissement locatif; à 10 ans de la retraite, acheter des parts de SCPI en rente différée; à 69 ans, avoir ouvert un contrat d’assurance vie avec les bonnes clauses bénéficiaires; optimiser les barèmes de donation… ces règles de base doivent être connues par tous les épargnants français sans exception.

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Capital : Votre objectif est d’apporter un conseil individualisé. Comment comptez-vous relever ce défi ?

Raphaël Oziel : La clé restera toujours la connaissance client. Il faut s’intéresser sincèrement à son client en recueillant le plus d’informations sur sa situation patrimoniale et financière, ses objectifs et son profil investisseur. C’est en fonction de ces éléments que je peux soumettre une proposition d’allocation que l’épargnant est libre ou non de suivre. Ce conseil est sans aucun surcoût pour le client puisque la Boutique des placements est rémunérée grâce à une partie des frais de souscription sur les SCPI, – environ la moitié de ces frais nous étant rétrocédés par la société de gestion -, et sur une partie des frais de gestion sur les contrats d’assurance vie proposés. Sur ces contrats d’assurance vie, les frais qui nous sont rétrocédés sont vraiment minimes. Aussi, notre objectif est de jouer sur le flux d’épargnants pour être rentable.

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Capital : Mais comment permettre au plus grand nombre d’accéder à des solutions réservées à quelques privilégiés ?

Raphaël Oziel : Ces solution existent déjà, mais pour les trouver, il faut soit s’intéresser véritablement à l’épargne, soit être suivi au sein d’un cabinet en gestion privée. Nous allons simplement rendre plus visibles les offres qui existent déjà sur le marché et apporter un conseil de qualité grâce à une offre “phygitale”. Le monde est hybride, l’épargne doit l’être également. Et quand on voit le niveau d’épargne des Français, il est évident qu’il y a une équation qui n’a pas encore été totalement résolue. La Boutique des placements y arrivera-t-elle ? C’est ce challenge qui m’anime aujourd’hui.

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*Raphaël Oziel a travaillé chez BNP-Paribas et HSBC avant d’intégrer la société de gestion Sofidy puis devenir directeur du pôle immobilier du courtier en ligne Linxea.

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Source Capital.fr

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