La facture salée des patients traités à l'hydroxychloroquine à l'IHU de Marseille

La facture salée des patients traités à l’hydroxychloroquine à l’IHU de Marseille

La facture salée des patients traités à l'hydroxychloroquine à l'IHU de Marseille



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Le traitement administré par Didier Raoult à l’IHU Méditerranée Infection à Marseille a été sous le feu des projecteurs au début de la pandémie de Covid-19. Des centaines de Marseillais ont fait pendant plusieurs heures la queue devant l’établissement pour se faire tester et en cas de résultat positif, pour recevoir de l’hydroxychloroquine. Une enquête de Libération, publiée le 10 mars, révèle que pour cette consultation à l’IHU, la facture des malades a été particulièrement salée. Plusieurs témoignages recueillis par Christian Lehmann, écrivain, médecin dans les Yvelines et chroniqueur pour le journal, avancent le montant de 1.264 euros pour un passage à l’hôpital.

La raison ? Pour chaque patient, l’IHU de Marseille a facturé une hospitalisation de jour. « On nous parle maintenant d’hospitalisation de jour, mais en fait la prise en charge dure dix minutes pour faire les prises de sang, trois minutes trente pour faire l’électrocardiogramme, et cinq minutes la consultation pour la délivrance de l’hydroxychloroquine, et voilà… Le reste, ce n’est que de l’attente dans les couloirs », témoigne l’un d’entre eux dans les colonnes de Libération. Sauf que les malades du Covid traités dans l’établissement du Pr Raoult ont dû s’y rendre à trois reprises pendant leur traitement pour une consultation, un bilan sanguin et un électrocardiogramme. Montant de la facture totale : 3.800 euros.

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Si le recours à l’hospitalisation de jour, plutôt que la facturation de chaque acte médical n’a rien d’anormal, le patient est néanmoins censé bénéficier d’une chambre, d’un lit, et d’une collation le midi. Ce qui ne semble pas avoir été le cas des patients qui ont témoigné dans l’enquête menée par Libération.

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Contacté par le quotidien, Yanis Roussel, en charge de la communication du professeur Raoult, a tenu à rappeler que « l’IHU ne perçoit pas de rentrées financières liées aux activités de soin exercées dans ses murs ». Quant à l’AP-HM, elle se défend de tout « surcoût pour l’Assurance maladie » et indique appliquer « les textes officiels ». Néanmoins, l’institution marseillaise indique que des « demandes de remise gracieuse sont actuellement étudiées » pour les patients traités à l’IHU et qui ne possèdent pas de mutuelle.

Source Capital.fr

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