Le PER, la nouvelle martingale anti-impôts

Le PER, la nouvelle martingale anti-impôts

NOS CONSEILS – Plébiscité par les épargnants, le plan d’épargne-retraite (PER) permet de déduire ses versements de ses revenus. Attention, car le fisc récupère à la sortie ce qu’il a donné au départ.

Depuis son lancement il y a deux ans, le plan d’épargne-retraite (PER) se taille un véritable succès. Pas moins de 3,8 millions de Français y ont déjà souscrit. Pour se constituer un futur complément de retraite, certes, mais pas seulement. S’ils foncent sur ce produit, c’est aussi pour l’avantage fiscal proposé à l’entrée. Quitte à oublier qu’au moment de la retraite le fisc récupère sa mise. Une franche réussite à relativiser, puisque, en réalité, l’essentiel des encours découlent de la transformation des anciens placements retraite qui ne sont plus distribués aujourd’hui (Perp et contrats Madelin).

En investissant dans le PER, l’épargnant peut déduire ses versements volontaires de son revenu brut global. Plus sa tranche d’imposition est élevée, plus la ristourne fiscale est importante : 3000 euros d’économisés pour 10.000 euros investis par un contribuable imposé à 30%, 4100 euros s’il est dans la tranche de 41%. Ouvrir un PER au profit d’un enfant mineur permet aussi de défiscaliser

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Source Le Figaro

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