DÉCRYPTAGE– Face aux élections municipales et à la crise sanitaire, le placement a adapté son offre pour séduire de nouveaux investisseurs.
Qui l’eut cru? Alors que la pandémie a retardé les chantiers et freiné les nouveaux programmes, le succès ne se dément pas pour le crowdfunding immobilier.
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Ce placement, accessible via des plates-formes internet (on parle de finance participative), consiste à prêter de l’argent à un promoteur, qui vous le rend, augmenté des intérêts, une fois les logements vendus, deux à trois ans plus tard.
L’année dernière, ce placement a rapporté 9,3 % par an aux épargnants, en moyenne, selon le baromètre HelloCrowdfunding/Fundimmo. Imbattable comparé à d’autres produits d’épargne grand public. «Les rendements de ce placement n’ont pas été affectés par la pandémie», souligne Jeremy Benmoussa, président de Financement participatif France et à la tête de la plate-forme Fundimmo.
Des collectes expresses
Les souscriptions n’ont pas non plus trop souffert de la mise sous cloche du pays. La collecte a bondi de 35 % en 2020 pour atteindre le demi-milliard d’euros. La pierre a sans doute joué son rôle de valeur refuge.
Mais, ce n’est pas
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