DÉCRYPTAGE – Taxe d’habitation, impôt sur les sociétés, impôt de production, ISF… Emmanuel Macron a multiplié les mesures pour réduire le poids des prélèvements obligatoires.
Dès qu’il en a l’occasion, le gouvernement ne lésine pas sur la communication pour rappeler, haut et fort, que la pression fiscale sur les ménages et les entreprises aura diminué de près de «50 milliards d’euros» sur l’ensemble du quinquennat. Et ce d’autant plus à quelques mois de l’élection présidentielle. Cet effort jugé «inédit» par les locataires de Bercy, Bruno Le Maire (Économie) et Olivier Dussopt (Comptes publics), ne manquera pas d’être mis en avant dans le bilan de fin de mandat d’Emmanuel Macron, qu’il se soit déclaré candidat à sa propre succession ou pas.
Il est vrai que, sur le terrain des finances publiques, si le président a incontestablement échoué à réduire l’endettement du pays avec une dette qui frôle les 120% du PIB en partie à cause de la crise du coronavirus, des mesures conséquentes – qui ne sont pas seulement des engagements de campagne présidentielle de 2017 – ont bel et bien été prises pour réduire le poids des prélèvements obligatoires en France.
Des baisses similaires pour les entreprises et les ménages
Du côté des entreprises
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