INTERVIEW – Patrice Blanc a dû réfléchir à d’autres modes de financement pour soutenir l’activité de l’association caritative, de plus en plus sollicitée.
Le FIGARO – Comment vous êtes-vous organisés pendant le confinement?
Patrice BLANC – En premier lieu, nous avons demandé à nos bénévoles âgés de plus de 70 ans ou en mauvaise santé de ne plus être en face à face avec les personnes que nous aidons. Ce sont ainsi 20.000 personnes de moins sur lesquelles nous ne pouvons plus nous appuyer. Pour mémoire, il faut savoir que 2/3 de nos bénévoles ont au moins 60 ans. Heureusement, sur cette période, 10.000 nouvelles personnes se sont manifestées pour nous rejoindre.
Ensuite, nous avons recentré nos actions sur la seule aide alimentaire, tout en modifiant notre mode de distribution. Nous le faisons désormais sous forme de drive, dans des sacs prêts à emporter. Nous avons dû mettre en sommeil toutes les autres activités comme le coin café, qui est un lieu de rencontre, d’écoute, d’orientation et d’accompagnement, le microcrédit, le soutien scolaire, les ateliers cuisine, les départs en vacances et beaucoup d’ateliers et chantiers d’insertion.
Avez-vous