Le dispositif fiscal, dont le coût pour l’État est estimé à 6 milliards d’euros, reste attractif.
Le constat est partagé: le crédit d’impôt recherche (CIR), qui permet aux entreprises de déduire une partie de leurs dépenses de recherche et d’innovation, est globalement efficace. Grâce au CIR, qui coûte à l’État 6 milliards d’euros par an, «la France a acquis une position de hub mondial de la recherche industrielle en maintenant un cours compétitif», estime l’Association nationale recherche technologie (ANRT) dans la dixième édition de son rapport sur l’effet du crédit d’impôt sur la compétitivité publiée en décembre dernier.
Seulement voilà, les récents aménagements apportés à ce CIR, créé en 1983 avant d’être considérablement élargi en 2008, suscitent des inquiétudes. «Cela fait 10 ans que nous avons un système qui fonctionne très bien, qui est vertueux, ce qui n’est pas courant. Mais il y a un risque de voir la dynamique se briser», avertit Pierre Bitard, directeur d’études à l’ANRT.
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