INFO LE FIGARO – Si la bienveillance reste de mise pour les entreprises touchées par la crise, celles en forme ne sont pas à l’abride contrôles stricts de l’administration.
Si la crise économique qui frappe la France est particulièrement difficile pour bon nombre d’entreprises, elle ne l’est pas pour toutes ; et l’administration fiscale en a bien conscience. Alors que les contrôles sont bel et bien repartis après le premier confinement du printemps et n’ont cessé depuis, la bienveillance reste évidemment de mise pour les secteurs lourdement affectés. En revanche, les sociétés qui ont bien vécu la crise – comme celles qui ont versé des dividendes – ou qui ont indûment bénéficié des dispositifs d’aide risquent davantage de faire face aux agents du fisc si ce n’est déjà fait, selon une note interne publiée en mai dernier, toujours d’actualité, et consultée par Le Figaro.
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D’ailleurs, la direction générale des finances publiques (DGFiP) ne le nie pas. «Avec ce second confinement, il y a des entreprises en grande difficulté, comme celles qui sont fermées administrativement, qu’on ne va pas accabler, et d’autres, moins affectées ou qui profitent de la crise, que nous
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