DÉCRYPTAGE – Cet impôt à la main des élus, qui a explosé de 28 % depuis 2010, devrait encore progresser dans les années à venir.
Christophe Demerson n’y va pas avec des pincettes. «On peut encadrer les loyers. Pourquoi ne pas encadrer les taxes foncières? On voudrait une règle d’or fiscale», martèle le président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), qui vient de publier la 15e édition de l’observatoire national des taxes foncières sur les propriétés bâties. De quoi faire sérieusement grincer des dents des élus locaux pour qui la taxe foncière reste le dernier levier fiscal conséquent entre leurs mains, après avoir perdu celui de la taxe d’habitation.
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Il est vrai que les résultats sont sans appel. Entre 2010 et 2020, la taxe foncière (hors taxe sur les ordures ménagères) a progressé de… 27,9 %, soit trois fois plus que l’inflation. Alors qu’elle rapportait 23,5 milliards d’euros aux caisses des collectivités locales en 2010, cette taxe a pesé quelque 35,3 milliards l’an dernier, représentant «plus d’un tiers des recettes fiscales directes locales», note l’UNPI.
En cause principalement, la flambée
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