DÉCRYPTAGE – L’idée de taxer les plus aisés ressurgit régulièrement dans le débat public. Mais une nouvelle taxe serait bien plus néfaste à l’économie tricolore que bénéfique.
Le gouvernement le répète à l’envi. La pression fiscale ne sera pas accrue pour rembourser la dette française qui, avec la crise du coronavirus, explose à près de 120 % du PIB. Le message imprègne toutefois difficilement les esprits, des particuliers comme des entreprises, qui restent sur leur garde et à raison. L’idée de taxer les plus aisés ressurgit régulièrement dans le débat public et sera à coup sûr l’un des thèmes phares de la campagne présidentielle.
Pas plus tard que mercredi, c’était au tour du FMI de recommander, à nouveau, d’instaurer une taxe provisoire sur les revenus les plus élevés et sur les entreprises ayant enregistré de forts bénéfices pour faire face aux inégalités croissantes. Récemment, Louis Gallois, ancien dirigeant de la SNCF et d’EADS, a également plaidé en ce sens en solidarité envers le plus démunis. Et, sans grande surprise, dès le début de la pandémie, plusieurs personnalités à gauche de l’échiquier politique se sont empressées d’appeler au rétablissement de
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