Aide à domicile : comment s’organisent les visites chez les personnes âgées

Aide à domicile : comment s’organisent les visites chez les personnes âgées

Aide à domicile : comment s’organisent les visites chez les personnes âgées

Pour les personnes âgées vivant chez elles, l’aide à domicile est souvent un soutien indispensable. Pendant le premier confinement, ces professionnelles ont parfois même été leur seul contact. Alors que la situation se répète aujourd’hui, le ministère en charge de l’Autonomie a publié, vendredi 13 novembre, un protocole pour répondre aux principales questions que l’on peut se poser sur le maintien de l’aide à domicile.

Toutes les visites des aides à domicile peuvent-elles continuer ?

Contrairement au premier confinement, aujourd’hui, la priorité est de garantir la totalité des interventions auprès des personnes âgées, même celles qui ne sont pas forcément considérées comme indispensables. Le protocole du ministère stipule bien de “n’appliquer le principe de priorisation des interventions qu’en dernier recours”. Et si par exemple, pour des questions de ressources humaines, toutes les interventions habituelles ne peuvent plus être conduites, plusieurs critères sont définis pour déterminer les visites prioritaires. Sont notamment considérées la nécessité d’effectuer des actes essentiels en fonction du degré d’autonomie ou de la santé de la personne et la possibilité ou non d’espacer les visites. Mais ce n’est pas le seul critère. Le ministère préconise aussi de prendre en compte l’isolement de la personne ainsi que le besoin de répit des proches aidants.

Cette situation peut se produire et n’est pas nouvelle. Elle est liée au manque de personnel constaté depuis plusieurs années. A cela s’ajoute la recrudescence de l’épidémie entraînant de plus en plus de cas positifs chez les aides à domicile. “Un test positif conduit à une éviction de 7 jours après le test”, précise le protocole du ministère. Il existe cependant certaines situations dans lesquelles un professionnel atteint du Covid 19 peut continuer à travailler. “Dans le cas où un professionnel asymptomatique est non remplaçable, la possibilité dégradée d’un maintien en poste avec un renforcement des mesures de précaution et d’hygiène est envisageable conformément à l’avis du Haut conseil de la santé publique du 23 mai 2020”. Ces cas doivent donc rester exceptionnels.

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Comment est organisé l’approvisionnement en masque ?

Le protocole rappelle que les personnes à risque de forme grave de Covid-19 “peuvent bénéficier, sur prescription médicale, d’un approvisionnement gratuit en masques chirurgicaux auprès de leur officine”. Pour les professionnels, tout dépend de leur statut. La prise en charge de ces équipements relève de la responsabilité de l’employeur et peut ensuite se répercuter sur les tarifs des services. De leur côté, les salariés de particuliers employeurs ont accès gratuitement à des masques qu’ils peuvent se procurer en pharmacie. Contrairement au premier confinement où les aides à domicile ont pu bénéficier tardivement de masques, il est aujourd’hui prévu qu’en cas de tensions majeures d’approvisionnement, un dispositif d’urgence puisse permettre d’avoir accès aux stocks de l’Etat.

Que faire en cas de suspicion de Covid 19 ?

Si une aide à domicile estime que la personne dont elle s’occupe peut être atteinte de la Covid-19, elle doit alerter les proches aidants de l’apparition de tout symptôme. Ce n’est pas à elle de contacter le médecin traitant mais elle peut “sensibiliser la personne sur l’importance de contacter le médecin traitant”, précise le protocole.

Quel soutien pour les proches aidants ?

Pour les personnes âgées restant à domicile, le soutien d’un proche aidant est souvent indispensable. Or, en cette période, ils peuvent eux-mêmes rencontrer des difficultés. Pour leur permettre de souffler un peu, le ministère demande notamment de mobiliser des places d’hébergement temporaire pour les situations complexes ou encore de proposer une aide psychologique. Les aides à domicile peuvent agir comme des détecteurs pour alerter les autorités de santé pour la situation complexe qu’est en train de vivre l’aidant.

Source Capital.fr

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