NOS CONSEILS – Les tout nouveaux PER ont été spécifiquement conçus pour se créer un complément de revenu à la retraite. Mais ce n’est pas une raison pour délaisser l’assurance-vie, qui conserve bien des atouts.
Successeur du Plan d’épargne retraite populaire (Perp), le nouveau plan d’épargne retraite (PER), issu de la loi Pacte, ne manque pas d’attraits et a de quoi séduire les épargnants désireux de se constituer un complément de retraite. Il cumule, en effet, deux atouts: un avantage fiscal à l’entrée et la possibilité de récupérer son argent sous forme de capital. Pour autant, pas sûr qu’il détrône l’assurance-vie, plébiscitée elle aussi pour la retraite. Voici quelques éléments permettant de choisir entre l’un ou l’autre.
● Avantage fiscal à l’entrée
Comme le Perp, le PER ouvre droit à un avantage fiscal: les sommes investies sont déductibles des revenus imposables à hauteur de 10 % des revenus de l’année précédente. «Pour les contribuables qui sont imposés dans des tranches marginales à 30 %, ou plus, soit au-delà de 25.660 € imposables par part, le gain est important: 300 € d’impôts en moins au minimum pour 1 000 € investis », explique Marion Capèle, responsable patrimoniale chez Natixis