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Comment faire un bilan patrimonial ?

Comment faire un bilan patrimonial ?

Un bilan patrimonial est une étude recensant les biens, ainsi que la situation familiale, financière et fiscale d’un particulier. Son objectif est de permettre à un investisseur de diversifier au mieux ses actifs en fonction de ses objectifs patrimoniaux et de sa sensibilité au risque.

Qu’est-ce qu’un bilan patrimonial ?

Un bilan patrimonial peut être réalisé directement par un investisseur ou avec les conseils d’un professionnel comme un banquier ou un conseiller en gestion de patrimoine (CGP).

C’est une étape indispensable à qui veut prendre les bonnes décisions d’investissement pour le futur. Il est généralement conseillé de se prêter à cet exercice vers 40/45 ans, en milieu de carrière. Puis à l’approche de la retraite lorsqu’il s’agit de choisir des outils de gestion, de prévoyance et de transmission du patrimoine. Ce bilan peut aussi s’imposer lors d’un moment important de la vie : mariage, divorce, perception d’un héritage, dénouement d’un contrat d’assurance-vie, etc.

Ce bilan peut être réalisé par soi-même grâce à l’un des nombreux logiciels disponibles en ligne. Certains incluent des agrégateurs. Ils vont chercher directement les informations sur les comptes d’épargne ou bancaires afin de dégager un bilan exhaustif. On peut aussi recourir aux services d’un notaire, d’un expert comptable ou d’un conseiller en gestion de patrimoine.

L’analyse du bilan patrimonial et sa réorganisation, en fonction des attentes de l’investisseur, est la partie plus complexe : elle nécessite de maîtriser l’ensemble de l’environnement juridique, fiscal et financier. Elle ne peut être réalisée que par un spécialiste du patrimoine, non par un logiciel confiné à un rôle d’appoint.

Comment faire un bilan patrimonial ?

Même si les degrés de sophistication diffèrent, les étapes d’un bilan patrimonial sont les mêmes :

  • Faire une balance entre ce que l’investisseur possède et ce qu’il doit afin de déterminer ce qu’il détient. Cette balance s’obtient en répertoriant la totalité du patrimoine de l’investisseur (patrimoine immobilier + patrimoine financier + patrimoine professionnel), puis en soustrayant les dettes (crédits, etc.) du total.
  • Analyser le budget (revenus du travail, revenus locatifs, impôts, etc.) et la capacité d’épargne de l’investisseur.
  • Vérifier si la composition de son patrimoine est en adéquation avec ses objectifs en tenant compte de sa situation familiale (régime matrimonial, nombre d’enfants, etc.) et fiscale.
  • Faire des préconisations (et des simulations) de réorganisation du patrimoine en fonction du degré de risque et les stratégies de rendement acceptées par l’épargnant. Ces stratégies peuvent par exemple s’appuyer sur une modification du régime matrimonial, la préparation de la retraite ou d’une succession, la protection des proches, l’optimisation fiscale, etc.

Coût

Certains professionnels (banquiers, assureurs) proposent un bilan patrimonial gratuit à leurs clients, mais ce n’est pas toujours le cas.

A priori, ce sont les notaires et les CGP qui sont les mieux outillés pour dresser un bilan patrimonial. Chez les CGP, les tarifs au forfait tournent entre 500 et 1.500 euros pour un bilan simple. Le montant de ce forfait est parfois échelonné en fonction du patrimoine (par exemple 35.000 euros jusqu’à 5 millions d’actifs). Un tarif à l’heure (de 100 à 300 euros TTC en moyenne) peut aussi être proposé, par exemple chez les avocats fiscalistes.

Certains actes, comme un bilan retraite, un bilan successoral complexe ou une assistance à la gestion financière, sont parfois sur devis.

Si l’investisseur souhaite s’assurer les conseils d’un professionnel pour la gestion de ses actifs, il doit généralement payer un contrat d’accompagnement et des frais selon le type de prestations, par exemple 500 euros pour l’aide à la recherche d’un investissement immobilier.

Le suivi annuel des avoirs de l’investisseur est souvent facturé en pourcentage de l’actif géré, par exemple 0,25 % en gestion collective.

Quel que soit le statut du professionnel, il doit respecter des obligations de bonne conduite et, notamment, délivrer une information claire, exacte et non trompeuse à son client (article L. 519-4-1 du Code monétaire et financier).

La communication de l’ensemble des coûts et des frais facturés est aussi obligatoire.

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