les autorités mettent en garde contre les fraudes sur Internet

les autorités mettent en garde contre les fraudes sur Internet

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) tient à jour une liste noire des sites Internet proposant crédits, livrets d’épargne ou contrats d’assurance sans aucune autorisation. Un phénomène qui prend de l’ampleur. Ce mercredi, elle a ajouté un 85e site frauduleux à sa liste.

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a ajouté ce mercredi 19 décembre à sa liste noire des acteurs douteux de l’épargne le site Internet lasolutionfinance.fr.gd (ne cliquez pas sur ce lien)

Ce site propose des prêts et des rachats de crédit sans y être autorisé. Le régulateur recommande de l’éviter à tout prix. En un an, l’ACPR a ainsi ciblé 85 acteurs proposant des crédits, des livrets d’épargne, des services de paiement ou encore des contrats d’assurance sans en avoir la permission, rapporte Les Echos.

Un phénomène qui prend de l’ampleur

L’ACPR s’inquiète de cette recrudescence de sites illégaux. « Les propositions à caractères frauduleux concernant les crédits et les livrets d’épargne continuent de se multiplier sur Internet », insiste l’autorité.

Pour appâter leurs victimes, ces sites prennent souvent l’apparence d’enseignes connues. Les personnes visées sont celles qui ne peuvent prétendre à des solutions de financement ou d’épargne auprès d’acteurs classiques. Les sites font alors miroiter des conditions de prêts ou des rémunérations de produits financiers attractives.

L’un des procédés les plus répandus est de proposer un crédit avantageux en échange de frais de dossier. Mais une fois versée la somme demandée, la société fait la sourde oreille et aucun prêt n’est accordé.

Une plateforme pour aider les victimes

« Les sites [d’escrocs] profitent du développement des courtiers. Autrefois, c’était plus difficile d’arnaquer sur le crédit car celui qui vous appelait pour vous vendre un prêt était forcément un banquier », explique Laurent Denis, avocat en droit bancaire, aux Echos. « Il y a une action d’information de [la part des pouvoirs publics] mais quel particulier a le réflexe de lire les listes noires de l’ACPR ? », regrette l’avocat.

Si le régulateur n’a aucun pouvoir de sanction, les sites frauduleux sont dénoncés à la justice. L’ACPR encourage toutes les victimes à se tourner vers la plateforme « info Escroqueries » qui existe depuis 2009 et qui est chargée de les informer, de les conseiller et de les orienter.

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