ANALYSE – Le coût des sinistres liés aux catastrophes naturelles peut être multiplié par cinq d’ici à 2050.
Le réchauffement climatique pourrait occasionner une multiplication des catastrophes naturelles d’ici à 2050, et par conséquent faire flamber les tarifs d’assurance. Ces craintes ont été exprimées mardi par le superviseur des banques et des assurances, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), qui dépend de la Banque de France. Celui-ci a soumis pendant un an neuf groupes bancaires et quinze compagnies d’assurances à un exercice visant à évaluer leur résistance aux changements climatiques. Un peu à l’image des tests menés pour mesurer la résistance des banques à un choc financier. Il s’agit d’une première, qui sera prochainement suivie par les «stress tests climatiques» de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque d’Angleterre.
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Concrètement, banques et assureurs ont dû évaluer quelles seraient les conséquences de trois scénarios de changements plus ou moins ordonnés et rapides des économies, nécessaires pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Ces établissements
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