La multiplication des événements climatiques extrêmes les contraint à revoir leur façon de travailler.
Les ouragans seront au cœur des conversations des assureurs et des réassureurs mondiaux réunis en congrès à Monte-Carlo à partir de samedi. Jusqu’ici, ces derniers se réjouissaient d’un premier semestre 2019 relativement clément en événements climatiques extrêmes. Mais ils ont désormais les yeux braqués sur l’évolution de l’ouragan Dorian, qui, après avoir dévasté une partie des Bahamas où il a fait au moins 30 morts, s’abat, avec moins de violence certes, sur la côte Est des États-Unis (Caroline du Nord, vendredi). «On est passé très près du pire», assure Claude Tendil, président du congrès international des assureurs et réassureurs. Si l’ouragan avait frappé la Floride avec la même intensité qu’aux Bahamas, «cela aurait été sans doute le plus grand sinistre de l’histoire»,poursuit l’expert, également administrateur de Scor, quatrième réassureur mondial. Toutefois, Dorian «pèsera lourd aux États-Unis pour les assureurs et les réassureurs, avec des dégâts qui seront importants».
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