ANALYSE – Les pouvoirs publics expérimentent des solutions pour protéger les habitations construites sur des sols argileux en France.
C’est un phénomène qui prend une ampleur inquiétante en France. La sécheresse de cet été a été tellement sévère que de très nombreuses maisons construites sur des sols argileux ont été fortement abîmées. En témoignent les nombreux récits de propriétaires désemparés face à la dégradation de leur bien. Façades fissurées, encadrement de portes déformés, dallages soulevés, fondations affaiblies… Les dégâts sont parfois tels que certaines maisons deviennent inhabitables. Le phénomène – dit de retrait-gonflement des argiles (RGA) – est le fruit de la rétractation des sols argileux quand il fait sec et de leur gonflement quand il pleut. Ce qui occasionne des mouvements de terrain de nature à déstabiliser les fondations des pavillons.
Cette année, une centaine de milliers de maisons ont subi des dommages. Ce qui va coûter entre 1,6 et 2,4 milliards d’euros au régime particulier des catastrophes naturelles, a annoncé jeudi la fédération professionnelle France Assureurs. De quoi battre le précédent…