DÉCRYPTAGE – Ventes immobilières ou gestion de copropriété, un grand nombre de start-up promettent de faciliter la vie de leurs clients grâce à la digitalisation. Elles cassent les prix, reste à évaluer la qualité du service.
C’est un peu la version immobilière de la querelle des anciens et des modernes. Depuis quelques années déjà, une multitude de start-up promettent de «révolutionner» l’un des derniers grands secteurs de l’économie à être peu digitalisé. Elles s’attaquent aux agences immobilières, aux syndics ou aux conseillers en gestion de patrimoine.
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Ces nouvelles venues en profitent généralement pour s’attribuer le préfixe «néo», attestant de leur fraîcheur et de leur «disruption» dans un monde censé être resté peuplé de dinosaures. Les relations avec les professionnels «classiques» sont généralement des plus fraîches, les anciens estimant que les modernes leur manquent de respect, voire tentent de tromper purement et simplement le consommateur. Essayons d’y voir un peu plus clair.
Les agents immobiliers de nouvelle génération
Une note supérieure à 7 sur 10. Les Français sont satisfaits des agents immobiliers, si l’on en croit le dernier baromètre d’Opinion System qui recueille et contrôle des avis clients authentifiés. Mais les honoraires restent…