Plusieurs types de supports financiers permettent de concilier rendement et générosité.
La finance solidaire suscite un engouement croissant. «Les particuliers sont séduits par l’idée de flécher leur épargne vers des projets qui ont un impact social particulièrement fort», indique Jon Sallé, responsable de l’Observatoire de la finance à impact social au sein de l’association Fair (Financer, accompagner, impacter et rassembler). Selon son dernier baromètre, l’encours global de la finance solidaire atteint 24,5 milliards d’euros à fin 2021, en progression de 26 % sur un an.
1. Les livrets solidaires, pour partager sans risque
Une part non négligeable de ce montant est investie sur des livrets solidaires. Comme sur un classique livret bancaire, l’épargne y est disponible à tout moment. La différence? Ils reposent le plus souvent sur un mécanisme de don au profit d’une association. En clair, l’épargnant renonce à tout ou partie des intérêts générés chaque année. En contrepartie, l’épargnant bénéficie d’une réduction d’impôt sur le revenu égale à 66 % ou 75 % (en fonction de l’association bénéficiaire) du don réalisé. Une partie des…