Les actions à fort dividende ont le mérite de distribuer des revenus.
Le marché brûle aujourd’hui ce qu’il adorait hier. En témoigne la brutale désaffection pour des valeurs de la tech américaine comme Amazon (-40%) ou Meta, ex-Facebook (-66%).
Ces valeurs, dont le potentiel de croissance est supérieur à celui de l’économie en général, ont un handicap dans le contexte actuel : leur activité est sensible à la hausse des taux d’intérêt (pour celles qui doivent se refinancer) et à l’inflation si elle s’installe durablement.
À lire aussiJusqu’où vont monter les taux d’intérêt et le chômage pour casser l’inflation ?
On oppose traditionnellement ces valeurs dites de croissance (growth) aux valeurs décotées (value) qui affichent un niveau de cotation inférieur à leur moyenne historique, dans l’espoir qu’elles s’en rapprochent. Ce type de valeurs est revenu en grâce cette année, mais le timing n’est sans doute plus idéal pour en acheter. Ce sont souvent des valeurs cycliques, vulnérables au risque de récession que de plus en plus de professionnels prévoient en 2023, en Europe et aux États-Unis.