DÉCRYPTAGE – Le début de pénurie de logements neufs et le retard pris par les chantiers suite à la crise sanitaire incitent les investisseurs à se diriger vers l’immobilier ancien. Emplacements de qualité, décotes à l’achat et avantages fiscaux en pagaille: les logements à rénover peuvent receler de bonnes surprises.
Moins balisé qu’un achat dans le neuf, celui dans l’ancien est plus accessible car les offres sont plus nombreuses et, à quartier et standing équivalent, les prix moins élevés. Mais cet investissement nécessite de s’entourer de précautions particulières. La première est de vérifier la qualité de l’emplacement et le marché locatif.
Car si l’ancien permet d’investir en centre-ville, tous n’offrent pas le même potentiel. «On a tendance à avoir une vision très parisienne du centre-ville. Mais certains hypercentres de communes du sud de la France comme Béziers, sont peu propices à un investissement locatif réussi», souffle un conseiller en gestion de patrimoine. «Le marché immobilier est, en réalité, composé d’une multitude de micromarchés. Pour éviter les déboires, investissez sur un marché que vous connaissez et que vous comprenez», conseille Pierre Brunet, fondateur d’Alter Invest. Un conseil de bon sens pourtant peu suivi: selon une récente étude du portail Seloger, seuls 27 % des Français