«Les épargnants sont de plus en plus souvent confrontés à des placements durables nébuleux», estime l’association de consommateurs.
Les produits financiers verts ou durables, sensés investir l’argent des épargnants de façon vertueuse, sont régulièrement accusés de ne pas tenir leurs promesses. Ce mardi, l’UFC-Que choisir remet une pièce dans la machine. «Les épargnants sont de plus en plus souvent confrontés à des placements durables nébuleux», estime l’association de consommateurs qui a passé au crible huit fonds dits durables issus des principales sociétés de gestion de la place. Verdict?
Des «failles béantes» dans la construction des fonds, aboutissant à une forme «d’écoblanchiment». Exemple? Certains fonds, dits verts, investissent dans des entreprises «particulièrement consommatrices d’eau ou de carbone», relève Matthieu Robin, responsable adjoint des études pour l’UFC-Que choisir. Le label français ISR, bien connu des épargnants et présent dans 84 % des fonds labélisés, est aussi jugé «particulièrement laxiste». Les fonds labellisés peuvent par exemple «investir dans le charbon, les hydrocarbures. Il n’y a pas…