NOS CONSEILS – La conjoncture économique a des répercussions sur le non coté mais ce n’est pas le cas de tous les segments.
Le niveau des valorisations des entreprises non cotées en Bourse se pose régulièrement. En 2022, Vincent Mortier, directeur des investissements d’Amundi, avait mis les pieds dans le plat en comparant une partie du secteur à… une pyramide de Ponzi. Il voulait alerter sur le côté factice d’une création de valeur surtout fondée sur l’inflation des multiples de valorisation dans les transactions entre fonds. Avec le succès croissant du « private equity », l’argent disponible dans les fonds ne cesse d’augmenter, ce qui alimente la crainte qu’ils ne l’utilisent de manière déraisonnable. En fait, depuis un an et demi, on constate que le prix moyen des transactions sur les actions non cotées s’est plutôt modéré : l’indice Argos, portant sur les actions européennes non cotées de petite et moyenne capitalisation, indique un prix moyen équivalent à 9,9 fois leur Ebitda (excédent brut d’exploitation) au quatrième trimestre, soit un net reflux par rapport au record de 11,6 fois touché au…