Plateformes de financement participatif dans les énergies bas-carbone, fonds, obligations vertes… la thématique est dans l’air du temps. Mais qu’en est-il de la performance réelle de ces investissements ?
Par militantisme, pour sa bonne conscience, ou une réelle volonté de donner du sens à son épargne, les raisons pour lesquelles les particuliers investissent dans la finance verte mettent rarement en avant –en tout cas en première intention – la recherche de performance. En outre, la composition de certains fonds estampillés «verts» ou, plus globalement, se disant répondre aux exigences environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) interroge, parfois. La finance verte doit-elle se tenir éloignée des sociétés polluantes ou bien accompagner ces entreprises dans leur transition? C’est tout le dilemme éthique d’un secteur où les investisseurs individuels se veulent particulièrement attentifs à la composition du portefeuille qui leur est proposé. Une exigence soluble dans la performance ?