La crise boursière déclenchée par l’urgence sanitaire et le confinement a poussé les Français à moins cotiser.
L’épargne accumulée pendant le confinement – près de 55 milliards d’euros selon la Banque de France – n’a pas profité à l’assurance-vie. C’est même le contraire. Alors que le Livret A et les comptes courants ont fait le plein pendant deux mois, le placement préféré des Français a souffert. Déjà dans le rouge en mars, la collecte a été de nouveau négative en avril (-2,1 milliards d’euros). Les Français ont moins cotisé qu’habituellement (6,4 milliards d’euros souscrits contre 8,5 milliards prélevés).
Première raison du recul, les difficultés de souscription liées au confinement. «Les réseaux commerciaux ont dû se mettre à l’arrêt», souligne Philippe Poiget, délégué général de la Fédération française d’assurance (FFA). Les établissements bancaires, principaux distributeurs, ont tourné au ralenti pendant le confinement. Idem pour les assureurs disposant d’un réseau d’agences. Peu de clients se sont risqués à rencontrer leur conseiller pendant le shutdown. Les distributeurs internet de produits