DÉCRYPTAGE – Souscription, conseil, arbitrage… La plupart des opérations peuvent désormais être effectuées à distance. Des algorithmes peuvent même gérer des contrats.
Cet article est issu du Figaro Magazine
Petit retour en arrière. Dans la première moitié des années 2000, des start-up dénommées Altaprofits, Boursorama (rebaptisée BoursoBank), Linxea, Mes-Placements (Meilleurtaux), Symphonis (Fortuneo) ou Placement-direct.fr se sont lancées dans le grand bain de l’assurance-vie. Rejoints depuis par d’autres jeunes pousses aux pratiques innovantes (Nalo, Yomoni…), tous ont aujourd’hui des encours qui se chiffrent en milliards d’euros (11,5 milliards pour BoursoBank!).
Chez eux, les procédures de souscription sont gérées par des algorithmes qui doivent répondre aux contraintes réglementaires et déterminer le profil de l’investisseur. Cela passe par une série de questions automatisées portant sur son projet, son goût du risque, son horizon de placement et ses préférences environnementales, sociales et de gouvernance (ESG).
«Pour contrôler l’identification des épargnants, nous utilisons la technologie OCR (reconnaissance optique des caractères) qui scanne les…