DÉCRYPTAGE – Les épargnants sont souvent noyés sous les pages de documents que doivent leur remettre leur banque, leur assureur ou leur conseiller avant de souscrire un placement.
Trop d’informations tuent l’information. C’est le sentiment partagé par nombre d’épargnants, noyés sous les pages de documents que doivent leur remettre leur banque, leur assureur ou leur conseiller avant de souscrire un placement. Pourtant depuis 2014, l’Europe, à travers les directives Ucits et MIF 2 et le règlement Priips, a tenté d’harmoniser les données communiquées par les professionnels, en particulier sur les frais qui pèsent sur les produits financiers. Avec pour objectif de les rendre plus transparents, plus exhaustifs mais aussi plus compréhensibles. Le but est très loin d’être atteint. Le grand public peine toujours à appréhender le poids de ces frais comme le constatent les sénateurs Husson et de Montgolfier dans le rapport rédigé pour la commission des finances du Sénat sur la protection des épargnants, rendu public le 6 octobre.
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