DÉCRYPTAGE – Longtemps délaissés, ces produits ont à nouveau des atouts à faire valoir.
La remontée des taux redonne enfin du peps aux fonds obligataires. Ces produits d’épargne, stars des années 1980, constitués d’obligations d’États ou d’entreprises, avaient vu leurs rendements s’étioler ces dernières années, jusqu’à offrir, pour les emprunts d’États les mieux notés, des rendements négatifs. Le retour de l’inflation, qui force les banques centrales à remonter leurs taux directeurs, a, par effet de contagion, aussi boosté les taux de toutes les obligations nouvelles. Un exemple? Les bons du Trésor américain à 10 ans, qui rapportaient 0,5 % il y a un an, offrent aujourd’hui près de 3 %. La dette émise par les entreprises les mieux notées, dont la rémunération était elle aussi proche de zéro, a elle aussi bondi. Une bonne nouvelle pour les épargnants. «On sort d’une période où l’on marchait sur la tête car il fallait parfois payer pour prêter de l’argent aux meilleures signatures», rappelle Olivier Becker, expert obligataire chez Corum L’épargne.
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