Les fonds solidaires ont progressé de 24 % en France en 2019 essentiellement grâce à l’épargne salariale et les produits bancaires. Cet attrait n’a pas de raison de faiblir. D’autant que les fonds «verts» ont plutôt mieux résisté à la crise.
Et si le monde d’après, que beaucoup appellent de leurs vœux, passait aussi par une finance plus durable? Les Français sont sensibles à cette question. Ils ont placé 3 milliards d’euros de plus dans des produits labellisés «responsables» en 2019 (+ 24 %), essentiellement via l’épargne salariale et les produits bancaires selon le baromètre annuel Finansol/La Croix. Cette progression des encours (15,6 milliards d’euros) est due à la hausse des marchés en 2019 – la valeur des actifs a augmenté – ainsi qu’à l’activité des banques. Elles ont réalisé 810.000 nouvelles souscriptions, soit le double de 2018. L’épargne salariale, qui représente près de la moitié des encours en investissements socialement responsables (ISR) progresse aussi très fortement (21 %).
Cet attrait n’a pas de raison de faiblir. D’autant que les placements «verts» ont plutôt mieux résisté à la crise. La valeur des fonds européens «durables» a baissé de 10,6 % au premier trimestre (- 16,2 % pour les fonds classiques), selon