Longtemps oubliés, ces placements refont surface avec des taux attractifs entre 4% et 5%.
Les épargnants qui cherchent à limiter l’impact de l’inflation sur leur portefeuille peuvent ajouter une nouvelle corde à leur arc: les produits obligataires, largement délaissés ces dernières années faute de rendement, retrouvent du mordant. Et de nouvelles offres voient le jour pour les particuliers, avec des rémunérations alléchantes entre 4% et 5%, sans risque excessif.
«Un tel niveau de rendement, c’est spectaculaire. C’est un changement de paradigme pour les épargnants qui ont été habitués à de faibles gains dans cette catégorie de produits», fait valoir Alexandre Deneuville, gérant au sein de l’équipe crédit chez Carmignac.
Le retour de l’inflation a poussé les banques centrales à remonter leurs taux directeurs. Par effet de contagion, le taux des obligations nouvelles -les dettes qu’émettent les entreprises ou les État qui cherchent à se financer sur les marchés – a également bondi. Un exemple: les bons du Trésor américain à 10 ans sont passés de 0,5% il y a deux ans à près de 3%…
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