DÉCRYPTAGE – En Allemagne, ces fonds qui répliquent les performances de la Bourse font déjà un véritable tabac.
En Allemagne, l’homme de la rue a désormais un adage quand il s’agit de parler Bourse: «Ne cherchez pas l’aiguille, achetez la botte de foin»! Une façon imagée d’évoquer les ETF (pour exchange traded funds), un placement qui permet de miser sur des dizaines voire des milliers d’actions – en un seul clic. Ces fonds qui répliquent les performances d’un indice boursier (DAX, CAC 40, Nasdaq…), et que l’on peut souscrire en misant de petites sommes de façon régulière – toutes les semaines, tous les mois…-, font fureur outre-Rhin.
Pas moins de 7,1 millions d’Allemands ont mis en place des plans de versements programmés en ETF (contre 500.000 au total en France, en Italie, en Autriche et en Espagne), selon une étude récente du géant américain de la gestion d’actifs BlackRock, leader mondial des ETF. D’ici à 2030, ils pourraient être près de 20 millions en Allemagne.
Un train de retard
Les raisons de cet engouement? Tout d’abord un écosystème favorable. Les premières start-up – Trade Republic, Scalable, Bux… – à s’être…