DÉCRYPTAGE – Sur les réseaux sociaux, de plus en plus de jeunes épargnants suivent les avis des influenceurs en matière de placements financiers. Une pratique difficile à encadrer.
En juin dernier, Kim Kardashian, papesse des réseaux sociaux avec pas moins de 298 millions d’abonnés sur Instagram, vantait les mérites de l’ethereum max, une cryptomonnaie dont le cours a flambé… avant de s’effondrer quelques semaines plus tard. Début 2022, une plainte a été déposée auprès d’un tribunal de Californie par des investisseurs s’estimant lésés contre cette célébrité et d’autres stars américaines qui ont fait la publicité de cette monnaie numérique et incité leur communauté à en acquérir.
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En France aussi, certains s’improvisent conseillers financiers. En 2018, lors d’une story sur Snapchat, Nabilla Benattia-Vergara a fait la promotion d’un site spécialisé dans la vente de bitcoins en omettant de préciser qu’elle était rémunérée par ce dernier, ce qui est pourtant obligatoire. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) l’a épinglée pour «pratique commerciale trompeuse à l’encontre de ses abonnés». Autre souci: l’influenceuse…