EXCLUSIF – Le marché reste dynamique et les prix élevés dans la plupart des grandes villes en région. Mais cela commence à coincer pour certaines.
Contre toute attente, la crise sanitaire qui se prolonge et le climat économique morose n’ont pas entamé l’appétit des acheteurs dans les grandes métropoles. L’an passé, le volume de ventes s’y est maintenu et leurs marchés ont tous enregistré des hausses de prix. La raison principale de ce prodige: même si elle a baissé, la demande y reste élevée et, en face, le volume de biens à vendre demeure faible et insuffisant. Conséquence: l’immobilier dans les métropoles tient bon.
Pourtant, ce tableau doit être nuancé, entre accès plus compliqué au crédit pour certains acheteurs, niveau de prix record et prudence face à un avenir incertain. Depuis janvier, les professionnels notent ainsi que le marché se scinde en deux: d’un côté, les beaux logements bien placés avec un extérieur – très rares en hypercentre – continuent de se vendre aux prix plafonds, mais pas plus chers ; de l’autre, ceux avec un léger défaut sont négociés à la baisse ou restent en vente.
Pour le moment, cette tendance ne se reflète
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