mais plusieurs facteurs sont aujourd’hui clairement favorables à l’or», explique Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Épargne. STOCK ADOBE
Il se maintient depuis plusieurs semaines autour des 2 000 dollars l’once, poussé par un contexte économique général anxiogène.
L’or brille de mille feux. Ces derniers mois, l’inflation, les inquiétudes géopolitiques et les craintes concernant la solidité des banques ont propulsé mi-mars le précieux métal à des niveaux record, autour de 2000 dollars l’once (1820 euros). Et l’y maintiennent. L’or avait déjà atteint cette valeur en août 2020, en pleine pandémie, et au moment de l’invasion en Ukraine. Mais ce moment de grâce n’avait guère duré. Cette fois-ci, le cours ne semble pas vouloir baisser. «Cela peut paraître étonnant, explique Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Épargne, mais plusieurs facteurs sont aujourd’hui clairement favorables à l’or.» En premier lieu, le regain d’appétit des Banques centrales pour cette valeur refuge. «Les pays émergents mais aussi la Chine, la Russie achètent aujourd’hui de l’or pour diminuer leur exposition au dollar», rappelle l’économiste.
La crainte concernant la bonne santé de certaines banques reste en outre vivace, malgré les sauvetages de SVB aux États-Unis et du Crédit…