NOS CONSEILS – Les amateurs d’art, d’objets anciens ou encore de voitures de collection peuvent, à l’occasion, réaliser de belles plus-values. Mais est-ce vraiment l’essentiel?
Depuis maintenant plus de 10 ans, Jean-Jacques, 58 ans, écume les salles de ventes d’art parisiennes pour dénicher la peinture ou le dessin qui lui procure une émotion. «Ces œuvres, qui ont une histoire, se retrouvent le soir même dans mon salon. Il y a quelque chose de magique à cela», s’enflamme ce passionné d’art moderne, par ailleurs gérant de portefeuilles financiers. Il détient aujourd’hui des dizaines de tableaux, bronzes et dessins de presse et n’hésite pas à revendre ceux qui se sont le plus valoriséspour en acheter d’autres. «Mais la plupart de ces objets sont accessibles à partir de quelques centaines d’euros», dit-il. Contrairement aux idées reçues, il est en effet possible d’investir dans l’art sans forcément se ruiner. Selon le rapport annuel du marché de l’art réalisé par Art Basel et UBS, 85 % des œuvres échangées le sont pour moins de 10.000€. Les plus visibles et médiatiques, vendues plusieurs millions de dollars, représentent moins de 1 % du marché mondial.
75% des ventes aux enchères se font sur Internet
Avec l’essor…