DÉCRYPTAGE – Le flou qui entoure la définition d’un placement durable pénalise le secteur.
Des produits financiers verts, lisibles pour l’épargnant et à l’abri de toute tentative de greenwashing… La promesse est alléchante. Elle est pourtant toujours loin d’être tenue. Ce mardi, l’association de consommateurs UFC-Que choisir a passé au crible huit fonds dits «durables», issus des principales sociétés de gestion de la place. Verdict? Des placements durables «nébuleux», des «failles béantes» dans la construction des fonds ou encore une forme d’«écoblanchiment», c’est-à-dire de greenwashing.
Le terme «durable» est devenu un argument marketing, pointe l’association, qui peut être plus ou moins suivi de faits. Les exemples sont légion. Une enquête récente menée par l’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a rappelé que les assurances-vie sont bien souvent présentées comme des placements durables, sans que cela soit forcément justifié.
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Le constat est sévère, mais il met en lumière la difficulté à proposer aux clients des produits…