Voici 10 arnaques courantes et comment les éviter

Voici 10 arnaques courantes et comment les éviter

Voici 10 arnaques courantes et comment les éviter

Confinés pendant la crise sanitaire, les ménages ont beaucoup navigué sur leurs appareils électroniques. De quoi attiser l’appétit des escrocs du web… Sans réelle surprise, la délinquance numérique a redoublé durant cette période, accroissant “la vulnérabilité des consommateurs et des entreprises face à des manœuvres frauduleuses”, constate la Task-force nationale de lutte contre les arnaques. Ce groupe de travail, mis en place en avril 2020, est piloté par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et utilise l’expertise de plusieurs ministères (Intérieur, Bercy, Justice, etc.).

Avec 16 millions d’utilisateurs actifs de Snapchat chaque jour en France, 46,4 millions par mois pour Facebook, les réseaux sociaux sont désormais incontournables dans notre société. Mais, revers de la médaille, ces espaces virtuels sont devenus de “véritables hypermarchés de la vente de produits frauduleux” où la délinquance numérique se montre très active. Et, pour ne rien arranger, elle cible notamment “une population très jeune, qui peut se laisser séduire plus facilement, entre autres, par des promesses d’argent facile”.

Pour lutter contre ces phénomènes, les services de l’État sont pleinement mobilisés. Objectif : identifier un maximum d’auteurs d’activités délictueuses. Ce qui n’empêche pas, en amont, d’acquérir des réflexes pour déjouer les pièges des escrocs. Et cela aussi bien sur le net (fausse cagnotte, faux placement, etc.) que dans la vie de tous les jours (usurpation d’identité, faux chèques bancaires, etc.). À l’aide du guide de prévention publié par la Task-force en ce mois de juillet, Capital revient sur 10 arnaques courantes, donne les réflexes pour les éviter et les solutions à adopter quand la duperie a fonctionné.

Arnaque au Compte personnel de formation (CPF)

C’est devenu l’arnaque la plus célèbre de France. Qui n’a jamais reçu un SMS ou un mail concernant son compte personnel de formation (CPF). Le CPF “recense les droits à la formation acquis tout au long de la vie active jusqu’au départ à la retraite”, détaille le document. Ces droits, qui sont comptabilisés en euros, permettent à un salarié, un demandeur d’emploi ou encore un travailleur indépendant de suivre une formation certifiante. Et cela durant toute sa vie professionnelle. Pour savoir quel est votre montant actuel de CPF, rendez-vous sur Moncompteformation.gouv.fr.

Jamais en panne d’idées, les escrocs tentent par du démarchage (téléphone, SMS) de récupérer des données personnelles (accès au compte formation, numéro de sécurité sociale, etc.) en “prétendant généralement que les crédits formations sont sur le point d’expirer et qu’il faut donc les mobiliser au plus vite”. Ce qui est totalement faux puisque vos droits à la formation ne peuvent expirer. Et tout cela, en se faisant passer pour un service de l’État ou d’une entreprise en lien avec le site officiel MoncompteFormation.

Pour prévenir les risques d’arnaques liés au Compte Formation :

  • Ne répondez jamais favorablement au démarchage téléphonique.
  • Ne donnez aucun identifiant et mot de passe de votre compte formation à quiconque. Il en est de même pour vos données personnelles : numéro de Sécurité sociale, papier d’identité, etc.
  • Pour rappel, le site officiel du CPF est le suivant : www.MonCompteFormation.gouv.fr.
  • Il est aussi possible de s’inscrire sur le service Bloctel pour tenter d’éviter d’être démarché par téléphone.

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Si vous êtes victime d’une arnaque au CPF :

  • Vous devez changer immédiatement de mot de passe. Si votre compte a été bloqué par les fraudeurs, vous pouvez demander une réinitialisation de votre mot de passe sur www.MonCompteFormation.gouv.fr.
  • Si vous êtes en difficulté avec votre compte, il existe un service officiel d’assistance MONCOMPTEFORMATION, joignable par téléphone au 09 70 82 35 51. Autre solution, remplir en ligne un formulaire de signalement et le joindre à son signalement sur le site officiel (ici) du CPF.
  • Vous pouvez également déposer plainte auprès de la police ou de la gendarmerie, ou par courrier auprès du procureur de la République.

Appels frauduleux aux dons et fausses cagnottes

C’est une escroquerie aux bons sentiments. Depuis quelques années, les appels aux dons et aux fausses cagnottes en ligne se multiplient. Aide internationale, histoire émouvante d’un particulier en difficulté financière ou d’un animal menacé, etc… Nombreux sont les motifs où la générosité des ménages est sollicitée. Ce qui n’a pas échappé aux délinquants. Certains créent des sites internet bidon pour berner leurs victimes, d’autres, plus sournois encore, lancent des cagnottes en ligne sur des sites officiels et bien identifiés par le grand public. L’objectif étant toujours le même : “détourner les sommes collectées”, rappelle la Task-force nationale de lutte contre les arnaques.

Pour prévenir les risques d’arnaques liés à l’appel aux dons et aux fausses cagnottes :

  • Vous devez chercher des informations sur l’entité (adresse du siège social, numéro d’immatriculation, etc.). Il est possible de vérifier ces informations sur le site de l’Orias (ici) qui répertorie les intermédiaires du secteur financier.
  • Ne pas participer au financement d’un projet en dehors d’une plateforme dédiée à une telle activité. “Si vous avez été démarché par des opérateurs vous invitant à procéder directement par le biais d’un virement sur un compte bancaire au financement d’un projet, il s’agit sans doute d’une pratique frauduleuse”, insistent les pouvoirs publics.
  • L’Autorité de contrôle du secteur (ACPR) permet de confirmer (ici) sur son site si l’entité qui vous a contacté figure sur sa liste noire.

Si vous êtes victime d’une arnaque à l’appel aux dons ou à la fausse cagnotte :

  • Vous pouvez déposer une pré-plainte en ligne sur le site pre-plainte-en-ligne.gouv.fr. Mais attention, le ministère de l’Intérieur explique clairement que “pour qu’elle soit enregistrée comme une plainte, vous devez signer cette déclaration dans une unité de gendarmerie ou un service de police (de votre choix, ndlr)”.


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Faux sites administratifs

Chaque printemps, l’histoire se répète. Au moment de la déclaration de revenus, Bercy lance des messages de prudence aux ménages. Des sites internet prenant l’allure du site officiel impots.gouv.fr (ici) pullulent et tentent de tromper la vigilance des contribuables. L’objectif des escrocs du net est de récupérer des informations confidentielles telles qu’un numéro de Sécurité sociale ou un RIB. Ce type d’arnaques n’est pas à négliger. D’autant que certains faux sites administratifs “proposent d’effectuer, moyennant rémunération, certaines démarches administratives en lieu et place des demandeurs”, peut-on lire dans le guide de prévention.

Néanmoins, ce qui rend la situation complexe, c’est qu’un professionnel peut proposer, contre paiement, la réalisation de démarches administratives. Et cela en toute légalité. Il faut cependant que l’entreprise soit clairement identifiable, ainsi que ses tarifs. Le consommateur doit aussi être informé qu’il peut se rétracter dans les 14 jours après avoir passé sa commande.

Pour prévenir les risques d’arnaques liés aux faux sites administratifs :

  • Il faut passer en priorité par le point d’entrée officiel de l’administration, le site internet service-public.fr.
  • Il y a la possibilité de consulter le Centre européen des consommateurs (ici) pour s’assurer que l’entreprise qui vous a proposé le service est sérieuse.

Si vous êtes victime d’une arnaque au faux site administratif :

  • Vous pouvez déposer une pré-plainte en ligne sur le site pre-plainte-en-ligne.gouv.fr. Mais attention, le ministère de l’Intérieur explique clairement que “pour qu’elle soit enregistrée comme une plainte, vous devez signer cette déclaration dans une unité de gendarmerie ou un service de police (de votre choix, ndlr)”.

Usurpation d’identité

On entend régulièrement des histoires édifiantes de personnes qui ont subi une usurpation de leur identité. Détournement d’aides sociales, perte du permis de conduire… Voir son identité volée par un escroc peut être source de graves problèmes. Et ce n’est malheureusement pas un délit isolé : chaque année, plus de 200.000 personnes seraient victimes d’usurpation d’identité. L’escroquerie intervient parfois à la suite de la perte d’un document officiel (carte d’identité, carte Vitale, permis de conduire, etc.) mais aussi via une arnaque en ligne, où les voleurs récupèrent des informations personnelles grâce à un message électronique piégé, un faux site web, ou encore un faux profil sur un réseau social.

Pour prévenir les risques d’arnaques liés à l’usurpation d’identité :

  • Soyez vigilant au téléphone ou par mail quand on vous demande de fournir des informations personnelles.
  • Ne jetez jamais de documents personnels sans les avoir détruits.
  • Pour limiter les risques sur Internet, vous devez utiliser des mots de passe complexes. Évitez par exemple de vous connecter sur des sites administratifs dans des lieux publics par exemple.
  • Gardez à l’esprit que les institutions publiques ne demandent jamais d’informations personnelles par messagerie électronique ou téléphone.

Si vous êtes victime d’une usurpation d’identité :

  • Vous devez prévenir votre banque le plus rapidement possible. Mais aussi, votre assurance et tous les établissements financiers dont vous êtes client.
  • Il faut, bien sûr, déposer plainte.
  • Si vous avez versé de l’argent, essayez de retenir le virement via votre banque ou de demander le retour des fonds (procédure de recall). Évidemment, si l’escroc continue à vous solliciter, ne répondez plus.
  • Par ailleurs, conservez le plus d’éléments possibles que vous avez sur l’arnaqueur. Les mails qu’il vous a envoyés, un numéro de téléphone, un enregistrement audio, etc.
  • Enfin, un fichier officiel peut être consulté, le Ficoba “pour savoir si des comptes ont été ouverts à votre nom par l’escroc”, précise le guide de prévention. Il faut pour cela écrire à la Cnil en glissant une copie de sa pièce d’identité (Cnil, 3 Place de Fontenoy – TSA 80715 – 75334 Paris cedex 07).

Fraude au paiement en ligne

C’est une ruse plutôt sophistiquée. Se faire passer pour la banque du ménage et l’amener de lui-même à valider des opérations bancaires pour lesquelles il est complètement étranger. On le sait depuis une vingtaine d’années, la sécurité des paiements sur Internet s’est considérablement renforcée. Aujourd’hui, les banques utilisent la technique de “l’authentification forte” auprès de leurs clients pour limiter les risques d’arnaques. En clair, elles envoient par exemple un message qui demande la validation de l’opération, soit par un code, soit par un moyen biométrique. Mais les escrocs, rusés, agissent souvent en deux temps. “Les fraudeurs vont d’abord collecter des données sur leur cible (…) par des attaques informatiques, ils vont notamment récupérer les coordonnées bancaires et les données de sa carte. (…)”, détaille les fonctionnaires. Une fois les infos récupérées, ils utilisent les données bancaires et contactent la victime au même moment en se faisant passer pour sa banque, souvent en prétextant un test de sécurité. Le piège se referme alors sur la victime qui, de bonne foi, valide l’opération.

Pour prévenir les risques d’arnaques liés aux paiements en ligne :

  • Il faut toujours utiliser les applications et sites officiels pour vous connecter à votre banque.
  • N’oubliez pas que votre banque ne vous demandera jamais de valider à distance une opération pour un prétendu test ou pour bloquer une opération de fraude. “Si elle suspecte une opération de fraude, votre banque est en capacité de la bloquer sans avoir à vous demander votre intervention”, préviennent les experts.
  • Si vous n’êtes pas à l’origine d’une opération, ne la validez surtout pas avec vos identifiants.

Si vous êtes victime d’une arnaque au paiement en ligne :

  • Vous devez sur le champ contacter votre banque pour notamment mettre en opposition votre carte bancaire ou demander de nouveaux identifiants.
  • Si l’opération est passée, vous devrez la contester auprès de votre banque. Objectif : obtenir un remboursement.
  • Si vous êtes victime d’une arnaque par ruse, veillez à bien garder tous les éléments qui peuvent vous aider à prouver votre bonne foi auprès de votre banque (SMS, mails reçus, etc.)


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Escroquerie au chèque bancaire

On vous a volé votre chéquier ? Un escroc a détourné à son profit un chèque que vous aviez émis ? Chaque année, près de 200.000 chèques sont dits “frauduleux”. En France, en 2020, selon la Task-force anti-arnaques, le montant total de la fraude s’élevait à 538 millions d’euros, soit 2.400 euros en moyenne par chèque fraudé. Même si l’utilisation du chèque a fortement diminué ces dernières années, il représente encore 5% des paiements effectués dans l’Hexagone (hors espèces). Pratique, facile d’utilisation, le chèque reste un outil de la vie courante, notamment pour les personnes âgées. De quoi aussi attirer les escrocs.

Pour prévenir les risques d’arnaques liés aux chèques bancaires :

  • Il faut immédiatement faire opposition auprès de votre banque si votre chéquier vous a été volé.
  • Remplir un chèque au stylo à encre noire, en tirant des traits pour ne laisser aucun espace vide.
  • Le chèque n’est pas un bon moyen de paiement quand on a affaire à des inconnus. Pour rappel “le paiement par chèque n’est pas garanti, précisent les pouvoirs publics. Même encaissé, même crédité, il peut revenir impayé après plusieurs jours et le crédit sera alors annulé”.

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Si vous êtes victime d’une arnaque aux chèques bancaires :

  • Vous devez prévenir immédiatement votre banque.
  • Il faut porter plainte auprès de la police ou de la gendarmerie.
  • Si vous avez des difficultés à effectuer les démarches, vous pouvez appeler un numéro d’aide aux victimes le 116 006 ou le 01.80.52.33.76 (7/7 entre 9h et 19h). Il est également possible d’envoyer un mail à l’adresse suivante : victimes@france-victimes.fr.

Hameçonnage

C’est devenu un classique de l’arnaque numérique. L’hameçonnage (phishing en anglais) consiste “à leurrer l’internaute pour l’inciter à communiquer des données personnelles ou bancaires en se faisant passer pour un tiers de confiance”. Si vous recevez un mail qui ressemble à votre banque, un prétendu SMS de la Sécurité sociale ou un coup de téléphone du centre des impôts… méfiez-vous ! Il s’agit peut-être d’une escroquerie.

Pour prévenir les risques d’arnaques liés à l’hameçonnage numérique :

  • Vigilance accrue envers les mails envoyés depuis des adresses qui vous sont inconnues.
  • Si le mail contient un lien, les experts préconisent de passer votre souris dessus sans cliquer. Cela vous permet de voir l’adresse du site vers lequel il renvoie.
  • Et rappelez-vous que même si le mail provient d’une personne que vous connaissez bien (ami, collègue, famille), une adresse de messagerie électronique peut facilement être usurpée.

Si vous êtes victime d’une arnaque à l’hameçonnage :

  • Vous pouvez signaler une escroquerie sur la plateforme www.internet-signalement.gouv.fr. Autre solution, appeler Info Escroqueries au 081102 02 17, du lundi au vendredi entre 9h et 18h.
  • Pour vous aider, une autre plateforme existe : cybermalveillance.gouv.fr (ici). Elle peut vous aider à déposer plainte notamment.

Fraude aux fausses réparations informatiques

C’est une arnaque assez élaborée que celle aux faux supports informatiques. Dans un premier temps, des escrocs du web contaminent l’ordinateur de leur cible. En découle “un message de sécurité anxiogène”, selon la Task-force de lutte contre les arnaques, et un chronomètre indiquant à la victime de contacter le support informatique sous peine de voir son ordinateur devenir inutilisable. Le piège se referme alors, le support informatique est un faux. Là encore, les escrocs vont tenter de récupérer des informations personnelles de leur victime, voire de l’argent.

Pour prévenir les risques d’arnaques liés aux faux supports techniques informatiques :

  • Tenir à jour la sécurité de son ordinateur en effectuant les installations nécessaires régulièrement.
  • Il faut éviter tous les sites qui peuvent héberger des logiciels douteux (sites illégaux de téléchargements de films, de musiques, sites pornographiques, etc.)
  • Les experts insistent : “Aucun support technique officiel ne vous contactera jamais pour vous réclamer de l’argent.”

Si vous êtes victime d’une arnaque au faux support informatique :

  • Veillez à conserver toutes les preuves en votre possession (capture d’écran, audio, etc.)
  • Faites une analyse antivirus en profondeur de votre ordinateur.
  • Changer tous les mots de passe de vos différents comptes (banque, réseaux sociaux, plateforme comme Amazon, etc.)
  • N’hésitez pas à déposer plainte auprès de la police, de la gendarmerie ou en rédigeant un courrier au procureur de la République.

Arnaque aux placements

Le constat est assez alarmant : les arnaques aux placements financiers sont en recrudescence depuis plusieurs années, selon les fonctionnaires de la Task-force anti-escroqueries. Rendements mirifiques, conditions d’accès très faciles à un crédit, demande rapide de coordonnées bancaires… Autant d’indices qui doivent provoquer chez vous un petit clignotant “Alerte arnaque”. D’autant que les escrocs n’hésitent pas à se faire passer pour des institutions officielles (banques, assurances, etc.) voire à expliquer que le produit qu’ils vous proposent est certifié par les plus hautes instances : Banque de France, Autorité des marchés financiers, etc.

Pour prévenir les risques d’arnaques liés aux placements :

  • De manière générale, méfiez-vous des propositions “trop belles” : argent rapide et sans risque, rendements à moyen terme exceptionnels, etc.
  • Consultez le site de l’Autorité des marchés financiers (ici) pour savoir si l’entreprise est connue défavorablement.
  • Ne communiquez jamais de renseignements personnels (RIB, pièce d’identité, etc.).

Si vous êtes victime d’une arnaque aux placements :

  • Vous devez porter plainte auprès de la police ou de la gendarmerie, ou en écrivant au procureur de la République.
  • Vous pouvez signaler l’escroquerie (ou la tentative) sur la plateforme www.internet-signalement.gouv.fr. Autre solution, appeler Info Escroqueries au 0 805 805 817, du lundi au vendredi entre 9h et 18h.

Rançongiciels

Ces dernières années, les prises d’otage informatiques d’une entreprise par un logiciel malveillant ont souvent fait les gros titres de l’actualité. Avec à la clef un stress immense pour le chef d’entreprise, et parfois une somme d’argent versée aux escrocs. Ce type d’escroqueries, très agressif, peut aussi arriver à des particuliers. À l’aide d’un rançongiciel, les voleurs du web rendent inutilisables l’ordinateur de leur victime en “capturant” toutes ses données jusqu’au paiement d’une rançon. Le plus souvent, en crypto-monnaie.

Pour prévenir les risques de rançongiciels :

  • Veillez à la bonne sécurité informatique de votre ordinateur (mises à jour récentes, etc.).
  • Faites des sauvegardes régulières de vos données sur un système externe à votre machine.
  • Il faut aussi simplement penser à éteindre votre ordinateur quand vous ne vous en servez pas.

Si vous êtes victime d’un rançongiciel :

  • Débranchez votre ordinateur d’Internet et du réseau informatique.
  • Les autorités ordonnent de ne pas payer la rançon demandée, car vous n’avez pas la certitude de récupérer vos données.
  • Vous pouvez déposer plainte directement en ligne via la plateforme Thésée, sur le site www.service-public.fr.

Source Capital.fr

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