DÉCRYPTAGE – Le gouvernement cherche un geste fiscal pour redonner confiance aux Français qui travaillent.
Il est monté plein d’entrain au pupitre, jeudi, à Bercy, pour lancer la campagne de déclaration de l’impôt sur le revenu. Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, a saisi ce motif plutôt austère pour parler du sujet qui l’anime depuis des mois: la défense des classes moyennes. Entre un hommage attendu aux agents de la Direction générale des finances – le «service public qui permet tous les autres services publics» – et des points de calendrier sur la déclaration de revenus, le jeune ministre a multiplié les références à «ceux qui travaillent et qui doutent parfois de l’utilisation qui est faite de leurs impôts».
Gabriel Attal en a profité pour refaire l’historique de toutes les mesures fiscales prises depuis la première élection d’Emmanuel Macron, à l’aune de cet attachement aux classes moyennes. «Entre 2017 et 2022, il y a eu 50 milliards de baisses d’impôt dont la moitié pour les ménages», a-t-il rappelé.
Un électorat à reconquérir
Il a souligné des mesures spécifiques, comme la suppression définitive…