DÉCRYPTAGE – Pour les élus locaux, l’enjeu est de financer leurs politiques publiques.
Certains propriétaires risquent de voir rouge lorsqu’ils recevront leur avis d’imposition de taxe foncière à l’automne prochain. Marseille, Tours, Strasbourg… Douze des 42 plus grandes villes et leurs intercommunalités ont décidé d’augmenter les taux de taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties cette année, selon l’étude sur l’imposition des grandes collectivités locales du cabinet FSL, spécialiste de l’information financière territoriale, publiée jeudi.
Après ces dernières années relativement calmes sur ce terrain très sensible, force est de constater que les élus s’emparent à nouveau de la fiscalité pour renflouer les caisses. «Il faut remonter à 2016 pour retrouver une proportion aussi élevée de territoires augmentant leur taux. Antérieurement à 2016, cette situation s’est en revanche régulièrement répétée», explique le cabinet. Et d’observer une progression moyenne de 1,9 % sur l’ensemble de ces grandes villes.
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C’est en particulier sur le foncier bâti que les contribuables…