Boissons alcoolisées, cigarettes… Bercy, en quête de recettes, réfléchit à relever les prélèvements sur certains produits nocifs pour la santé.
Depuis son arrivée au pouvoir, la macronie a prouvé par la parole et par le geste son attachement aux politiques de baisses d’impôts. Pendant le premier quinquennat, ménages et entreprises ont économisé 50 milliards d’euros grâce aux réformes fiscales de la majorité. Encore aujourd’hui, le président promet des baisses d’impôts pour les classes moyennes et une suppression de la CVAE – un impôt de production – d’ici à 2027. Un domaine échappe pourtant à cette doctrine politique: les taxes sur les produits nocifs pour la santé. La majorité n’hésite pas à augmenter la fiscalité quand c’est «pour le bien des consommateurs». C’est toute l’idée de la fiscalité comportementale qui vise à user des taxes pour changer les habitudes de consommation.
Exemple: durant sa première campagne en 2017, Emmanuel Macron avait «promis» de porter le prix du paquet de cigarette à 10 euros. Une promesse non seulement tenue mais dépassée, puisque de 7 euros il y a six ans, le prix moyen du paquet (dont plus de 80 %…