NOS CONSEILS – Mal connu de la plupart des propriétaires, le déficit foncier est pourtant un formidable outil fiscal qui permet d’absorber le poids des travaux d’entretien de son patrimoine en défiscalisant ses revenus. Voici la marche à suivre.
Cet article est issu du «Figaro Magazine»
Pour profiter du déficit foncier, «il faut louer le logement nu et avoir opté pour une imposition sous le régime du foncier réel» rappelle Bernard Delorme, notaire à Cholet et membre du groupe Monassier. Un «super déficit» foncier, réservé aux dépenses de rénovation énergétique, a même été mis au point par le gouvernement pour encourager les bailleurs à rénover leurs passoires thermiques. Mais il n’est pas sûr que ce «cadeau» ne soit pas empoisonné.
Fonctionnement simple
Avec l’option pour le régime réel, vous pouvez, chaque année, déduire de vos loyers l’intégralité des charges locatives non récupérables sur votre locataire. Il s’agit des intérêts d’emprunt, si le logement a été acheté à crédit, mais aussi de la taxe foncière, des honoraires de gestion, de l’assurance propriétaire non occupant… Et des travaux de réparation, d’entretien et d’amélioration du logement. Une fois toutes les charges déduites des revenus fonciers, si la différence est positive, elle est imposable…