Emmanuel Macron s’est engagé à supprimer la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises.
Maintenant que le nouveau gouvernement Borne est installé, le patronat attend avec de plus en plus d’impatience le calendrier de mise en œuvre de la suppression totale de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), l’un des impôts de production qui rapporte quelque 7,5 milliards d’euros par an à l’État. La logique voudrait en effet que cette promesse de campagne présidentielle d’Emmanuel Macron soit adoptée en début de mandat, dans le projet de loi de finances 2023. Toutefois, rien n’est, à ce stade, gravé dans le marbre. «On y travaille, nous sommes favorables à un choc rapide de l’offre», indiquait-on à Bercy lundi, avant la rencontre entre les représentants patronaux et le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, en fin de journée. Les entreprises en ont bien conscience: tout dépendra aussi de l’équation budgétaire à l’heure où les caisses publiques sont essorées et le pays surendetté.
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