Avec le premier budget du second quinquennat Macron, quelques mauvaises surprises sont à prévoir pour les contribuables.
Aucune grande réforme fiscale n’est prévue dans le premier budget du second quinquennat Macron. Le gouvernement, qui n’hésite pas à rappeler que des mesures comme la suppression de la redevance télé ont été votées dans le paquet pouvoir d’achat cet été, se limite en effet à la baisse des impôts de production pour les entreprises. Pour le reste, ce sont surtout des dispositions visant à prendre en compte la forte inflation qui sont prévues et qui annoncent quelques mauvaises surprises pour les contribuables.
La CVAE supprimée en deux temps
Comme prévu, la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) d’un montant de près de 8 milliards d’euros sera supprimée en deux temps : une première moitié en 2023 et l’autre en 2024. Initialement, l’exécutif avait promis au patronat une suppression de cet impôt de production en une seule fois, dès 2023, mais il est revenu sur sa décision en raison des contraintes budgétaires.
L’impôt sur le revenu indexé
Le barème de l’impôt sur le revenu sera indexé sur l’inflation 2022 (anticipée à 5,4 %). En réalité…