La France taxe les héritages bien plus que les autres pays

La France taxe les héritages bien plus que les autres pays

La pression fiscale sur les successions et donations est l’une des plus fortes de la zone OCDE.

Décidément, dès qu’il s’agit de prélèvements obligatoires, la France ne manque pas de se démarquer de bon nombre de pays avec des niveaux bien plus élevés. Honnie par bon nombre de Français, la taxation de l’héritage en est une parfaite illustration.

En 2020, le pays était, avec la Belgique, en tête de liste des membres de l’OCDE. Les droits sur les successions et les donations ont en effet représenté 0,7 % du PIB, contre 0,3 % en Allemagne, 0,2 % au Royaume-Uni, 0,1 % aux États-Unis et même moins de 0,1 % dans d’autres pays comme l’Italie, selon François Ecalle, fondateur de Fipeco et ancien magistrat à la Cour des comptes, qui a publié une note sur le sujet, jeudi.

«Ces droits ont été réduits, voire supprimés, dans la plupart des pays de l’OCDE parce que les électeurs rejettent partout cet “impôt sur la mort”», explique François Ecalle. La France, elle, fait donc figure d’exception. Permettant à cet impôt de rapporter pas moins de 15 milliards d’euros aux caisses de l’État 2020, dont 12,5 milliards…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 69% à découvrir.

Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.

Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois

Déjà abonné ?
Connectez-vous

Source Le Figaro

Si vous avez aimé cet article, partagez le !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.