Une réduction de la fiscalité sur les produits énergétiques et les biens de première nécessité aurait un impact limité sur le pouvoir d’achat.
Pour tenter de conquérir les Français préoccupés par leur pouvoir d’achat face à la hausse des prix, Marine Le Pen ne lésine pas sur les annonces chocs. Si elle est élue, la candidate RN allégera ainsi, de façon pérenne, la TVA de 20 % à 5,5 % sur les produits énergétiques que sont le gaz, l’électricité, le fioul et l’essence. Elle ramènera aussi la TVA à zéro pour une centaine de biens dits de première nécessité – sel, huile ou encore couches… – tant que l’inflation sera supérieure d’un point à la croissance.
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Ardemment discutées mercredi par les deux finalistes à la présidentielle lors du débat de l’entre-deux-tours, ces mesures phares du projet Le Pen séduisent une partie de l’électorat populaire dans un pays où les prélèvements obligatoires restent élevés en dépit de baisses conséquentes réalisées pendant le quinquennat Macron. Seulement si la candidate d’extrême droite s’appuie sur la récente révision de la directive européenne encadrant les taux de TVA (qui offre plus de flexibilité…